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Le président ivoirien Ouattara brigue un quatrième mandat


Le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré ce mardi qu'il briguerait un quatrième mandat lors de l'élection présidentielle du 25 octobre, alors que les tensions montent en raison de l'exclusion de plusieurs candidats de l'opposition de premier plan.

Désigné en juin par son parti pour briguer un quatrième mandat, Alassane Ouattara faisait durer le suspens depuis plusieurs semaines.
Désigné en juin par son parti pour briguer un quatrième mandat, Alassane Ouattara faisait durer le suspens depuis plusieurs semaines.

Ouattara avait été désigné par son parti, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), mais il a attendu mardi pour confirmer sa candidature.


L’opposition a cependant déclaré qu’un quatrième mandat serait inconstitutionnel.  

« Je suis candidat parce que la constitution de notre pays me permet de briguer un nouveau mandat et que ma santé me le permet », a déclaré Ouattara.


Le président ivoirien Ouattara dirige le pays depuis 2011. Le banquier a fait du bon travail dans l'économie du pays, mais ses critiques l'accusent de resserrer son emprise sur le pouvoir et s'opposent fermement à sa candidature à la réélection.


Qui est Alassane Ouattara ?

Agé de 83 ans, Ouattara est un ancien banquier international et dirige la Côte d'Ivoire depuis 2011. Il avait auparavant déclaré qu'il souhaitait démissionner.


Ouattara, un économiste formé aux États-Unis, s’est longtemps présenté comme un technocrate avisé, capable de garantir une croissance régulière.


Les chiffres le soutiennent, le FMI prévoyant une croissance du PIB de 6,3 % cette année, correspondant à la moyenne de la dernière décennie.


Violence électorale dans l'ombre ?

Ouattara a conclu des accords qui lui ont permis de remporter deux réélections précédentes et de mettre fin au type de violence généralisée qui s’est produit après sa victoire contre Laurent Gbagbo en 2010.


Le refus de Gbagbo d'accepter la défaite a déclenché une brève guerre civile qui a tué plus de 3 000 personnes et n'a pris fin que lorsqu'il a été arrêté dans un bunker de sa résidence d'Abidjan.


Après avoir effectué son mandat de deux ans, Ouattara n'a pu briguer qu'un troisième mandat après qu'une nouvelle constitution a modifié son mandat. L'opposition a boycotté le scrutin de 2020, et Ouattara l'a remporté haut la main. Le scrutin a cependant été entaché par la mort d'au moins 85 personnes lors des troubles qui ont suivi.


Les critiques accusent le président de resserrer son emprise sur le pouvoir et s'opposent fermement à sa candidature à la réélection.


L'opposition a accusé les autorités d'utiliser des moyens légaux pour cibler leurs rivaux et exclure les opposants à Ouattara des élections.


Le principal rival de Ouattara, Tidjane Thiam, a été légalement empêché de se présenter lorsqu'un tribunal a jugé qu'il était citoyen français au moment de sa candidature, malgré sa renonciation ultérieure à sa nationalité française. La loi ivoirienne interdit aux binationaux de se présenter à l'élection présidentielle.


Le gouvernement insiste sur le fait que le pouvoir judiciaire fonctionne de manière indépendante.


Les deux principaux partis d'opposition ont lancé une campagne commune exigeant la réintégration de leurs dirigeants exclus avant l'élection présidentielle.

 
 
 

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