top of page

La Russie rapatrie le corps de la journaliste ukrainienne morte en détention, torturé et sans cerveau

L’état du cadavre de la journaliste ukrainienne Viktoria Roshchyna montrerait le côté inhumain et barbare que la communaute internationale reproche à la Russie. rapporte The Guardian.

Victoria Roshchyna, Photo de sa page Facebook
Victoria Roshchyna, Photo de sa page Facebook

La journaliste ukrainienne Victoria Rochtchina, morte en détention en Russie, avait été torturée et certains de ses organes manquaient à son cadavre récemment

rapatrié, selon une enquête coordonnée par le collectif Forbidden Stories et publiée mardi.



« Elle était l'une des journalistes les plus courageuses que j'ai rencontrées au cours de ma carrière, déclare Sevhil Musaieva », rédacteur en chef d'Ukrainska Pravda.


C'est en août 2023 que la journaliste ukrainienne Viktoria Roshchyna, 27 ans a été capturée près de la ville de Zaporizhzhya en Ukraine. Roshchyna s'était déjà rendue dans les territoires occupés au moins trois fois, rapporte The Guardian, qui, en collaboration avec plusieurs autres médias, a enquêté sur l'affaire.


Il est extrêmement rare et dangereux pour un journaliste ukrainien de se rendre dans les régions du pays contrôlées par les forces russes.


La Russie avait confirmé pour la première fois sa détention en avril 2024 et elle était morte en prison, dans des conditions encore troubles, en septembre de cette année-là.


Viktoria Roshchyna a été emprisonnée sans procès et n'a eu aucun contact avec un avocat. Durant son séjour en prison, elle n’a eu qu’un seul contact avec le monde extérieur. C'était lors d'un appel téléphonique de quatre minutes avec ses parents. Après un an de captivité, Viktoria Roshchyna est décédée.


Un corps sans cerveau et sans yeux


Sa dépouille a été rapatriée en Ukraine fin février, ont annoncé des responsables ukrainiens la semaine dernière. En effet, le 14 février dernier, des camions frigorifiques se sont alignés le long d'une route forestière pour préparer le transport des dépouilles de 757 militaires ukrainiens remis par la Russie. L'une d'elles n'était pas un soldat mais la journaliste Viktoria Roshchyna, et dans son cas, il a fallu des semaines avant qu'elle puisse être identifiée grâce à l'ADN. Les circonstances de sa mort restent floues.


Lorsque le corps a été remis, il manquait plusieurs organes, dont le cerveau, les yeux et le larynx. Cela rend difficile la détermination de la cause exacte du décès, écrit The Guardian.


Lors de l'examen médico-légal préliminaire, plusieurs signes ont été découverts indiquant qu'elle avait été soumise à la torture. Entre autres choses, ils ont trouvé des traces de brûlures sur ses pieds dues à des impacts, une côte cassée et ses cheveux rasés.


Une enquête sur les crimes de guerre a été ouverte afin de traduire les responsables en justice, rapporte The Guardian.


 
 
 

Comments


Inscrivez vous à notre newsletter

Merci pour votre envoi !

  • Facebook
  • Twitter
  • YouTube

Copyright © scandiglobalnews 2021. All rights reserved.

bottom of page